Questions parlementaires
Question avec demande de réponse écrite E-004380/2025
à la Commission
Article 144 du règlement intérieur
Matthieu Valet (PfE)
Le 16 octobre 2025, la Commission a annoncé vouloir élargir le programme Erasmus+ aux pays du Maghreb et du Moyen-Orient, notamment à l’Algérie et à la Syrie.
Cette annonce soulève de sérieuses inquiétudes, car l’Algérie multiplie les attaques diplomatiques contre la France, refuse de reprendre ses ressortissants dangereux ou condamnés et réprime la liberté d’expression, comme en témoigne le cas de l’écrivain Boualem Sansal.
Quant à la Syrie, le régime en place est accusé de crimes de guerre et de violations graves, notamment à l’encontre de la minorité alaouite, et entretient des liens avec des organisations terroristes, telles que Al-Qaida.
Cette annonce comporte donc des enjeux sécuritaires majeurs, notamment en matière de visas et de contrôle migratoire, dès lors que les programmes de mobilité académique peuvent servir de voie d’entrée ou de contournement des dispositifs de sécurité applicables aux ressortissants de pays tiers.
En parallèle, la Commission maintient la suspension des établissements hongrois du programme Erasmus+ au nom de «l’état de droit».
- 1.Comment la Commission justifie-t-elle une telle incohérence morale et politique à l’égard de la Hongrie?
- 2.Comment entend-elle garantir la sécurité des États membres face aux risques migratoires que pourrait entraîner l’ouverture du programme Erasmus+ à des régimes instables et hostiles aux États membres?
