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Nécessité urgente de protéger les minorités religieuses en Syrie

Nécessité urgente de protéger les minorités religieuses en Syrie, à la suite de l’attentat terroriste récemment perpétré contre l’église Mar Elias à Damas

Monsieur le Président, mesdames et messieurs, chers collègues, voilà plus de six mois que Bachar al-Assad est tombé, remplacé par un gouvernement issu du djihad et de l’islamisme radical. Après de longs mois, le Parlement se penche enfin sur le sort des chrétiens, logiquement persécutés.

Depuis six mois, les minorités religieuses, et en particulier les chrétiens, sont en danger de mort. Leur nombre est passé de 1,5 million à environ 400 000 depuis l’an dernier. Et que fait l’Union européenne? Elle soutient un pouvoir qui, sous couvert d’alternance, laisse les mains libres aux islamistes. Le costard trois-pièces du président syrien, Ahmed al-Charaa, ne remplace pas son côté djihadiste, qu’il n’a jamais quitté. Cela vaut aussi lorsqu’il est reçu, avec tapis rouge, à l’Élysée par Emmanuel Macron – c’était le 7 mai dernier. S’il a réussi à aveugler le président français, ses troupes sur le terrain n’en perpétuent pas moins leur projet mortifère: persécutions, pillages, meurtres.

Nous avions prévenu du danger mortel que représentait le soutien européen au Front al-Nosra – c’est-à-dire Al-Qaida. Par quel miracle le djihadisme est-il devenu politiquement correct à vos yeux? Au moment où, en France, s’ouvre enfin une commission d’enquête et une campagne sur l’entrisme islamiste – oui, je sais, ça fait saigner les oreilles des gauchos –, il est temps pour l’Europe de faire son examen de conscience. C’est un ancien policier qui a vu ses compatriotes exécutés par des islamistes armés de Kalachnikov le soir du 13 novembre 2015 qui vous parle, et ça m’a fait mal au bide de voir mon président recevoir un djihadiste à l’Élysée.

 
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