
Questions parlementaires
- Question avec demande de réponse écrite E-001643/2025
- A la Commission
- Article 144 du règlement intérieur
- Fabrice Leggeri (PfE), André Rougé (PfE), Julien Leonardelli (PfE), Pierre Pimpie (PfE), Tom Vandendriessche (PfE), Marieke Ehlers (PfE), Petra Steger (PfE), Jorge Buxadé Villalba (PfE), Kinga Gál (PfE), András László (PfE), Mathilde Androuët (PfE), Marie Dauchy (PfE), Matthieu Valet (PfE), Gilles Pennelle (PfE), Mélanie Disdier (PfE)
Le 15 avril, la Commission européenne a lancé un appel à contributions[1] en vue de l’élaboration de la «stratégie de l’UE en matière de lutte contre le racisme 2026-2030».
Annoncée par la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, celle-ci fait suite au «plan d’action de l’UE contre le racisme 2020-2025»[2], lequel entendait lutter «contre le racisme structurel». Malgré ce plan, la Commission estime qu’«une protection plus efficace contre la discrimination raciale et la prévention systématique du racisme à l’encontre de tous les groupes racisés[3] sont nécessaires».
Tout entière tournée vers son idéologie woke, elle compte donc se fonder sur des rapports controversés de l’Agence des droits fondamentaux de l’UE intitulés «Être noir dans l’UE[4]» et «Être musulman dans l’UE[5]».
Appelant initialement à combattre le racisme «sous toutes ses formes», ce qui serait normal, Bruxelles se dépêche finalement de préciser lesquels: «le racisme anti-noir, le racisme antiasiatique, le racisme antimusulman…», puis indique qu’elle «adoptera une approche intersectionnelle».
Quant au racisme anti-blanc et à la christianophobie, il n’y en a aucune trace.
- 1.Pourquoi la Commission européenne ignore-t-elle ici le racisme anti-blanc et la christianophobie?
- 2.Les «parties prenantes» et les principaux partenaires internationaux consultés reçoivent-ils des fonds de l’UE?
- 3.Quel est le coût de cette stratégie?