Évolution du paysage sécuritaire et rôle de la police au cœur de la stratégie européenne de sécurité intérieure (débat)
Monsieur le Président, la police, pour moi, c’est une grande famille. C’est une passion et surtout une grande fierté de rendre à la France tout ce qu’elle m’a donné en la protégeant durant vingt ans. En 2023, j’étais fier de commander des femmes et des hommes qui, avec courage, ont défendu la République face à des racailles qui ont tout incendié, tout saccagé et qui ont blessé près de 1 000 policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers en France. Avec nous, ils seront tous décorés, tous récompensés et surtout tous mis à l’honneur lors d’une cérémonie bleu blanc rouge qu’Emmanuel Macron n’a pas organisée. Avec nous, les policiers du RAID, de la BRIPP, de la brigade d’intervention, des BAC n’attendront pas dix ans après le Bataclan pour être décorés pour leur courage face aux terroristes islamistes qui ont traversé l’Europe pour venir frapper mon pays. Avec nous, tous leurs frais médicaux seront pris en charge, sans retard, sans avances, sans quémander, sans mendier. Avec nous, la prise en charge de l’avocat sera automatique. Ils seront systématiquement protégés par l’administration. Nous créerons une présomption de prise en charge de l’administration. Soyez aussi assurés, devant ce Parlement européen, que tous ces branleurs qui saccagent tout aux frais des honnêtes gens qui n’en peuvent plus paieront jusqu’au dernier centime: finies les allocations, fini le logement social. Surtout, nous mettrons au pain sec ces voyous. Face aux sauvages qui fracassent un policier de la BAC à Tourcoing, un frère d’armes, la règle sera simple: tu touches à un flic, tu dors en prison et ce sera à tes frais. Pareil si tu es un fidèle client des policiers et gendarmes: en plus d’une carte de fidélité, fini le foutage de gueule devant les magistrats qui n’en peuvent plus. Ce sera aussi la prison dès la première récidive. Face aux narco-racailles qui gangrènent mon pays, nous redonnerons ses lettres de noblesse à la police judiciaire qui a été démantelée par le ministre de l’intérieur de l’époque, Gérald Darmanin. Et nous sauverons tous ces enquêteurs qui sont en train de crever. À ces élus gauchistes, je leur dis d’arrêter de souiller mes frères d’armes, policiers, gendarmes, avec «la police tue». Parlez plutôt de Jean-Baptiste Salvaing et de Jessica Schneider, policiers égorgés par un terroriste à Magnanville devant leur enfant Mathieu, âgé de trois ans, du gendarme Arnaud Beltrame qui a sacrifié sa vie pour sauver un otage face à un islamiste, d’Éric Masson, policier en France, exécuté par un dealer à Avignon, qui a laissé deux petites filles derrière lui. Je dis aussi à mes collègues LFI: rendez-vous en 2026 pour le procès de Florian dans l’affaire Nahel. Vous avez souillé son honneur. Face à vous, je n’aurai jamais peur, je ne reculerai jamais. Il en va de tous mes frères d’armes tombés pour la France, sous l’uniforme de la police nationale. |

